L’usage des gaz lacrymogènes, selon les informations, est de disperser les détenus de cette maison d’arrêt, qui se révoltaient contre les fouilles organisées par les responsables pénitentiaires. Ce qui n’est pas du goût, qui réclamaient la rétrocession des objets saisis.
Depuis ce mercredi 06 mai, les pensionnaires de la maison d’arrêt d’Akpro-Missérété sont révoltés contre les fouilles opérées par les gardiens de la prison. Une opération enclenchée pour démanteler un réseau de cybercriminels au sein de la prison civile.
L’opération a permis de saisir 76 Smartphones, 03 modems WiFi, des plaques chauffantes, des boissons alcoolisées, et autres biens prohibés.
La tension au niveau de la prison civile d’Akpro-Missérété a semé la panique au sein des populations environnantes qui ont dû s’enfermer dans leurs maisons.
Aux dernières nouvelles, la situation a été maîtrisée grâce au renfort des forces de l’ordre venues de Porto-Novo.
Lors de la révolte des prisonniers, des portes et chaises ont été saccagées et brûlées. L’infirmerie de la prison a été endommagée